Astropsychologie et le rôle de l’astropsychologue
Exercer le métier d’astropsychologue, c’est libérer le « MOI » de sa gangue de souffrances, d’incertitudes et d’obscurité. C’est aider l’humain à s’engager sur le chemin de l’individuation grâce à ses ressources, dont parfois il en ignore même l’existence. L’astropsychologue ne prédit pas, bien qu’il utilise lui aussi les transits planétaires et les cycles planétaires . En astropsychologie, nous travaillons avec deux types de matériaux :
- Le vécu
- le thème astrologique (structures psychiques)
Ils sont tous d’eux d’égale importance : un thème astral s’éclaire à la lumière du vécu et le vécu prend son sens grâce au thème astral. L’un et l’autre entament un dialogue par le truchement de l’astrologue.
Rétablir le dialogue intérieur (vécu et psyché — conscient et inconscient) est le rôle premier de l’astropsychologue.
La compréhension de notre fonctionnement psychique mène à la conscience d’être soi. Être soi, c’est pouvoir faire les bons choix de vie, ne plus subir, mais choisir.
Astropsychologie, psyché et thème astral
De nombreuses facettes constituent la psyché, et certaines d’entre elles résident dans l’obscurité (pas nécessairement négatives, mais au-delà du seuil de la conscience). Notre conscience de nous-mêmes et du monde est nécessairement limitée, non seulement par notre expérience personnelle obligatoirement réduite, mais aussi le biais de nos « lunettes » psychologiques « teintées ». Nous ne voyons que ce que sommes « préprogrammés » à voir, ce qui fatalement laisse de côté beaucoup de choses.
Une personne qui possède un « carré soleil saturne » portera des lunettes « soleil Saturne ». De ce fait, non seulement, dans son esprit, le père et son sentiment d’identité (soleil) seront colorés en « soleil Saturne », mais elle remarquera davantage les situations de type « soleil Saturne » que les autres.
Nous sommes aussi généralement inconscients de la psyché plus large : la psyché familiale et la psyché humaine.
Nous traitons nos expériences à travers notre personnalité « unique », même si nous trouvions un jumeau astrologique parfait. La mystérieuse combinaison chimique de l’expérience individuelle et du tempérament inhérent reflété par l’horoscope individuel crée une perception particulière de la vie qui est uniquement la nôtre.
Astropsychologie et l’inconscient
Le « moi » conscient n’est pas le seul maître à bord. L’esprit ne règne pas seul sur notre psyché. Quelque chose semble lui échapper, quelque chose qu’il ne peut agripper et parfois dont il ignore même l’existence. On désigne cette zone de brouillard « inconscient ». Désirs et souvenirs refoulés constituent l’inconscient qui garde en lui tout ce qui pourrait constituer une menace pour le « moi » conscient et l’équilibre psychique.
Pour autant, ces contenus, même refoulés, s’invitent dans nos lapsus, nos rêves, nos cauchemars, nos comportements « en pilotage automatique » ou encore à travers nos somatisations.
Pour Jung, le masque de l’inconscient reflète le visage que l’on tourne vers lui. Il ne devient dangereux que si notre attitude envers lui est fausse. Plus on l’ignore, plus il nous atteint. Plus nous pensons supérieurs à lui, plus il nous détruit.
En astrologie, la maison 12, Neptune ainsi que les aspects prénataux à la lune nous donnent des indications sur cette part de notre psyché.
Astropsychologie et inconscient collectif
L’inconscient collectif contient l’héritage spirituel et psychologique (ADN psychogénique) complet de l’évolution de l’humanité. Ce dernier est actualisé dans la structure du cerveau de chaque individu. Nous pourrions le comparer à une sédimentation progressive qui sert de réservoir (ou de stockage) à tout ce que l’humanité a été, pensé ou fait et qui se révèle à nous sous forme d’images symboliques et héritées.
Dans l’inconscient collectif se tient, tapi, ce qui provient de notre famille et de notre lignée biologique : traumas, talents, dons, secrets, croyances, etc.
Astropsychologie et archétypes
Un archétype correspond à une tendance instinctive commune à chaque humain. Les archétypes s’imposent à notre attention par des images sous forme de rêves, de mythes, de formes ou de métaphores. Les contes de fées de notre enfance en regorgent. Ces images primordiales sont inscrites dans l’inconscient depuis que l’homme existe, et plus précisément dans l’inconscient collectif.
Pour « Jung », chaque être humain porte en lui l’ADN psychologique et spirituel de l’espèce humaine. De l’archétype universel se dégage l’image archétypique personnelle : voyage de l’inconscient collectif vers l’inconscient personnel.
Les archétypes ressemblent à des matrices vides tant que nous ne les investissons pas émotionnellement. Si la matrice demeure universelle, le contenu est fonction de chaque personne, de sa culture familiale et de la culture de son pays.
Ainsi, pour qu’un archétype prenne une forme déterminée, une projection positive ou négative doit avoir lieu au sein de notre conscience. Ces projections provoquent émotions et sensations. Les émotions diffèrent selon notre environnement socioculturel, notre éducation et notre vécu.
Ne confondons pas les archétypes et les instincts. Ce que nous appelons « instinct » est une pulsion physiologique, perçue par les sens. Mais ces instincts se manifestent aussi par des fantasmes, et souvent ils révèlent leur présence uniquement par des images symboliques, héritées des archétypes.
Les archétypes sont pléthores, mais Jung en dénombre quelques-uns dont tous les autres sont dérivés : l’anima, l’animus, l’ombre, le soi, la persona
L’astrologie, discipline archétypale, suit la même voie. Je vous invite à lire cet autre article sur les archétypes astrologiques empruntés à la mythologie.
Astropsychologie et Animus
L’animus correspond au côté inconscient masculin de la femme. Dans chaque homme sommeillent une femme et, dans chaque femme, un homme. Cette vérité essentielle n’est pas seulement d’ordre biologique. Nous possédons tous sous une forme récessive les vestiges héréditaires du sexe opposé hors de notre corps, mais également psychologique.
Jung a qualifié ces images transsexuelles inconscientes d’animus et anima.
L’animus et l’anima sont deux des personnages mystérieux qu’explore la psychologie analytique. Bien que les termes de Jung soient des plus descriptifs :
- anima, le féminin signifie âme
- animus le masculin signifie vent, souffle ou esprit
Ces deux archétypes sont évoqués dans les mythes, les contes, les thèmes religieux, et les arts de toutes les cultures à travers les siècles.
L’anima réside dans l’instinct et dans les réactions instinctuelles au flux de la vie. L’anima symbolise le réceptacle de la vie sous toutes ses formes.
L’animus consciemment développé est lié au sens des choses, à ce qui nous permet de réfléchir, de faire montre de discernement et de découvrir le sens de sa vie et de ses actes. L’animus est lié au verbe et à l’objectivité.
Les « jungiens » parlent de possession par l’animus aussi bien chez l’homme que chez la femme : la personne vit sur un mode très intellectualisé. Elle ne laisse aucune place au flux de la vie, aux émotions et à sa part psychique profonde qui demande à être écoutée.
En astropsychologie, mercure (animus naissant), Mars (animus primaire) et Uranus (animus spirituel) nous servent de focus pour en étudier les contours.
Astropsychologie et Anima
L’Anima représente le côté inconscient féminin de l’homme. C’est à la fois un archétype et une donnée personnelle enfouie en chaque individu.
L’homme qui intègre son « anima » coopère avec ce côté inconscient féminin. L’homme prend ainsi conscience :
- des sources de ses sentiments ;
- de son aptitude à l’amour ;
- de ses nouvelles possibilités liées à l’imagination ;
- de ses possibilités liées à la sensibilité créative.
Les « jungiens » parlent de possession par l’anima aussi bien chez l’homme que chez la femme : la personne vit sur un mode plus instinctif et réactif que conscient. Elle se laisse envahir par ses affects (parfois destructeurs et autodestructeurs) qui l’éloignent d’elle-même et du sens vrai des choses.
En astropsychologie, la lune (anima instinctif), Vénus (anima naissant), et Neptune (anima spirituel) nous servent de focus pour en étudier les contours.
Je vous invite à lire l’article sur l’anima et l’animus afin de mieux comprendre les ressorts cachés de ces deux archétypes.
Astropsychologie et le « MOI »
Le « MOI » règne au centre de la conscience composée de données et de sensations. Notre « MOI » relie entre eux tous les contenus psychiques. Le « MOI » appartient à la psyché, mais ne la signifie pas en totalité. Le « MOI » désigne un moyen pour aller vers le « SOI » qui inclue la psyché dans sa globalité (conscient et inconscient). Le « MOI », organe de volonté consciente, nous protège des désordres psychologiques graves.
C’est notre « MOI » qui incite notre persona, notre ombre, l’anima et l’animus sur le chemin de la croissance.
Le « MOI » est doté de toutes les fonctions supérieures : pensée, raisonnement et volonté. Il nous amène à rencontrer (nous confronter ?) notre psyché inférieure (inconscient) sans nous y laisser enfermer définitivement afin d’enrichir notre « MOI » pour aller vers un « SOI » plus complet. Le « MOI » fait remonter doucement les contenus inconscients vers la conscience afin de les traiter progressivement.
Un « MOI » affaibli (souvent suite à des traumas graves) ne joue plus son rôle de filtre et de médiateur entre les différentes instances psychiques. L’individu au « MOI » affaibli subit un déferlement de contenus psychiques inconscients qu’il n’est plus en mesure de traiter.
Nous pouvons nous en faire une bien minuscule idée de ce phénomène quand nous nous réveillons trempés de sueur et effrayés par un cauchemar qui semblait si réel.
À ce propos, apportons une nuance entre la névrose et la psychose. Dans le cas d’une névrose, le sujet est perturbé émotionnellement et affectivement, mais son équilibre mental n’est pas perturbé, contrairement aux individus qui souffrent de psychose.
En astrologie, le soleil représente le « MOI » qui doit apprendre à s’individuer. Toutes les autres planètes sont alliées au soleil. Pluton et la maison 8 personnifient le processus qui consiste à plonger au cœur de l’inconscient (avec, au passage, quelques épreuves et douleurs) ainsi que la remontée vers la conscience.
Astropsychologie et individuation : le « SOI »
La voie de l’individuation signifie : tendre à devenir son « SOI ». C’est la rencontre entre l’esprit et l’âme : le mariage du Roi et de la Reine. C’est le parcours du héros qui vit moult épreuves (souvent initiatiques) avant d’épouser sa princesse. Il symbolise le but jamais atteint du voyageur en quête du sens de la vie, du sens de sa vie. Bien que le « SOI » symbolise le centre de la personnalité consciente ET inconsciente, le « SOI » mobile fluctue en fonction des échanges permanents entre le conscient et l’inconscient, le monde intérieur et le monde extérieur.
En astrologie, définir le soi est complexe, mais je serai d’avis que le thème dans son entier l’évoque. Bien qu’astrologue depuis 25 ans, je découvre toujours de nouveaux « trésors » au fur et à mesure de ma progression, de mon vécu et de mes expériences. Ce que j’avais compris de mon thème natal il y a 20 ans ne ressemble en rien à ce que j’en ai compris aujourd’hui et certainement à ce que j’en comprendrai dans 10 ans.
Astropsychologie et ombre jungienne
L’ombre se caractérise comme une personne jumelle du même sexe au comportement opposé à lui de la vie réelle. On la rencontre souvent dans nos rêves, nos rêves éveillés, nos absences, des événements.
Une femme pudique, voire pudibonde, peut être envahie d’images issues de son ombre (la prostituée, la femme légère) qui l’invitent à accepter cette part instinctive et brute de sa sexualité. L’inverse reste tout aussi vrai.
L’ombre représente tout ce que nous dénions. Les émotions (colère, chagrin, honte, stress, etc.) nous mettent en relation de manière désagréable avec cette part de nous que nous ne voulons pas accepter.
Cette part en nous existe pourtant bien. Elle est alors, faute d’être intégrée, projetée sur les autres. Cette ombre se montre parfois positive. Certaines personnes ne se reconnaissent aucun talent et projettent ce qu’ils ont pourtant en eux, sur les autres.
Lorsque, nous ressentons une aversion ou un rejet, on peut se demander si ce n’est pas cette part de nous en l’autre que nous détestons… sans le savoir. Si nous rencontrons fréquemment le même type de personnes qui nous agacent, si nous subissons en boucle les mêmes schémas, on peut alors deviner l’ombre qui se projette.
Rencontrer son ombre consiste à reconnaitre la réalité des phénomènes obscurs (inconnus) de la personnalité. Carl Jung met l’accent sur le fait que « cette rencontre demeure le fondement indispensable à une bonne connaissance de soi, mais qui se heurte en général à une résistance considérable ».
En astrologie, on peut rencontrer son ombre en étudiant certains aspects planétaires : là où une des deux planètes est niée et donc projetée.
Astropsychologie et projection
La projection consiste en un processus consistant qui vise à voir chez autrui, des pans de son propre inconscient ou de son ombre. La projection s’effectue souvent sur des personnes qui offrent le « crochet » nécessaire à la projection. Le processus est soit inconscient (projection passive) soit conscient (empathie).
Nous projetons des contenus pénibles ou incompatibles pour nous en libérer, tout autant que des valeurs positives devenues inaccessibles pour une cause quelconque, par mésestime de soi par exemple.
Exemple : le bourreau et la victime, l’enfant et la mère, l’éternel malade et l’infirmière, le sauveur et le sauvé, le dominé et le dominant, le prédateur et la proie, etc.
La projection ne s’exprime pas uniquement à travers nos relations, elle peut aussi s’exprimer à travers la somatisation et la maladie.
En astropsychologie, la maison 7 et tout ce qui s’y trouve, personnifie ce que nous projetons sur l’autre. Dans une moindre mesure, Vénus endosse le même rôle.
Astropsychologie et persona jungienne
La « persona » est une espèce de « masque » que nous revêtons face à autrui pour créer un lien avec le monde extérieur. La « persona », partenaire du « MOI » vise et d’une à refléter les attentes de la société, mais aussi les attentes que nous avons vis-à-vis de nous-mêmes. La persona, sans représenter le « MOI » a logiquement une affinité avec lui. Au plus on avance en âge, au plus on devient « son soleil », mais ce moi de contact est aussi de plus en plus authentique et proche du MOI profond.
En astrologie, l’ascendant, le maître d’ascendant et les aspects qu’il forme avec les autres planètes parlent de la persona. Voilà pourquoi vous pourrez lire qu’un bon contact entre le soleil et ces derniers est signe de cohérence psychique. La « persona » sert logiquement le « MOI ». Ce n’est pas toujours le cas ; la « persona » peut même prétendre à devenir le « MOI ».
Astropsychologie et complexes
Le complexe recouvre une combinaison de caractères personnels, de souvenirs, de représentations, de situations affectives et émotionnelles contradictoires. Le tout, formé à partir de fragments, crée une structure psychique inconsciente qui exerce une influence sur la conscience.
L’expression individuelle du complexe suit des canaux spécifiques façonnés par une succession unique d’expériences personnelles et les réponses à ces expériences ; mais les réponses elles-mêmes sont enracinées dans un tempérament inhérent. La typologie et le complexe sont donc intimement liés.
Pour Jung, un complexe inconscient n’est pas nécessairement le produit d’événements traumatisants de l’enfance ou de pulsions instinctuelles réprimées ; il est inhérent et archétypal (ADN psychologique), bien que ses expressions soient colorées à la fois par le vécu et par des choix conscients.
L’ADN psychologique (les patterns du thème de naissance) se heurte à la réalité du vécu. Ainsi, un complexe maternel naît à partir de nos propres modèles.
Jung étend initialement la notion de complexe aux complexes « normaux » qui concerne des domaines fondamentaux de l’expérience humaine. Par exemple, un puissant désir de réussite peut être considéré comme un complexe « normal ». il est compulsif et consommateur, mais il peut conduire à une grande productivité et à un épanouissement créatif, et ne déforme pas nécessairement le rapport de l’individu à la réalité.
En d’autres termes, un complexe, bien qu’inconscient, n’est pas stricto sensu pathologique. Il peut s’agir d’un réseau inconscient de sentiments et d’associations, « normal » en soi, qui exerce une influence compulsive, mais positive sur la vie consciente.
Les complexes « accidentels », en revanche, se rapportent à des événements spécifiques, souvent de nature traumatique, et qui ont laissé dans leur sillage de puissantes émotions et associations inconscientes. Ils ne sont pas universels, comme le sont les complexes « normaux », car ils sont liés à des expériences particulières.
Par exemple, un viol dans l’enfance peut constituer le noyau d’un complexe « accidentel » qui a de puissants effets destructeurs sur la capacité de l’individu à établir des relations avec les autres.
Les complexes « permanents », dans l’ensemble, pathologiques ont tendance à submerger le « MOI ». Les complexes, résistants à l’intégration et souvent héréditaires, reflètent des conflits non résolus qui remontent dans le tissu de la psyché familiale.
- Le complexe maternel
- Le complexe paternel
- Le complexe fraternel (dit d’intrusion)
Progressivement, Jung a encore étendu le concept initial étroit du complexe et a postulé de nombreux stades différents (conscient, partiellement conscient, totalement inconscient et fortement ou moins fortement chargé émotionnellement). Il a commencé à penser en termes d’énergie psychique et a évalué le complexe comme étant fort ou faible selon la quantité d’énergie psychique qui le chargeait. Finalement, il a étendu son champ d’action au-delà de l’inconscient personnel et a formulé sa théorie des archétypes.
En astrologie, lorsque nous examinons les aspects planétaires, les singletons, les planètes angulaires - tout ce qu’un astropsychologue considère comme énergétique dans le thème - nous examinons les complexes. Lorsque nous examinons les transits et les progressions, nous étudions le moment de l’émergence d’un complexe ou sa résolution.
Les complexes s’expriment généralement par projection. Nous pouvons soudainement commencer à réagir très fortement à quelque chose ou quelqu’un dans l’environnement.
Lorsque des parties d’un complexe sont projetées, la charge énergétique est disproportionnée par rapport à la situation réelle. Si nous le reconnaissons, nous pouvons découvrir qu’il y a quelque chose en nous qui a sa propre vie, ses propres idées sur la réalité et ses propres réactions émotionnelles.
Nous nous disons : « Je ne devrais pas réagir de cette façon » ou « La prochaine fois cela ne se reproduira pas ». Puis nous rencontrons la même personne ou la même situation et nous nous retrouvons à nouveau sous l’emprise de notre complexe.
La projection réside en un moyen « normal » par lequel des complexes peuvent progressivement émerger dans la conscience. La projection demeure un mécanisme psychologique naturel par lequel les composantes inconscientes recherchent la conscience.
La façon dont nous gérons nos réactions compulsives apporte une énorme différence dans notre vie, à de nombreux niveaux. Nous pouvons :
- commencer à nous remettre en question ;
- agir aveuglément sur nos réactions ;
- nous blâmer nous-mêmes ou les autres
- essayer de contenir et de comprendre nos émotions.
Chez certaines personnes, la frontière entre la conscience et l’inconscient reste très floue. Cela peut faciliter le travail avec les complexes, bien que cela puisse aussi signifier que nous nous identifions au complexe et que nous ne développons pas assez notre « MOI » pour supporter le voyage.
D’autres personnes clouent toutes les fenêtres fermées et mettent des cadenas sur les portes. Le « MOI » devient rigide, et lorsque ce complexe se déplace vers la conscience, la douleur, énorme, peut même sur un moment briser l’équilibre psychique.